Le Burundi comme d’autres pays en voie de développement a un programme de développement qui prévoit les investissements coordonnés à la fois dans le secteur public et dans le secteur privé.
En effet, pour développer l’économie, il faut des investisseurs.
Pour attirer ces derniers, le gouvernement du Burundi a introduit divers instruments juridiques visant à encourager les investissements dans certains secteurs jugés prioritaires sur le plan de développement national avec objectif de la VISION 2040-2060 lequel pour le chef de l’ Etat Evariste NDAYISHIMIYE est d’améliorer la qualité de vie des burundais d’ici 2040 et d’atteindre le statut de nation développée d’ici 2060.
Ces mesures d’incitations à l’investissement constituent donc un instrument sélectif dont l’Etat se sert pour guider et diriger les capitaux vers certains secteurs déterminés: , différentes infrastructures modernes, eaux, électricité, tourisme, …etc.
Notion d’incitations fiscales
Outre sa fonction financière qui passe pour être la plus importante et qui, par ailleurs, est la plus remarquée, la fiscalité remplit d’autres fonctions qui joue un grand rôle dans la vie économique et sociale du pays. La fiscalité joue encore un grand rôle incitatif.
Les incitations fiscales cherchent à attirer les investisseurs surtout étrangers même si juridiquement les nationaux peuvent en bénéficier au même titre que les étrangers.
Il s’avère donc nécessaire pour le pays de permettre aux investisseurs de réaliser une augmentation de bénéfices par rapport à ce qu’ils pouvaient espérer en investissant dans leurs propres pays. On les attire par un système fiscal particulièrement favorable.
Le gouvernement du Burundi procède donc à la fiscalité dérogatoire comme incitation à l’investissement parce que les considérations fiscales sont très importantes dans la décision d’investir et les taxes opèrent souvent comme d’importants freins pour l’investissement.
La raison économique de ces incitations est qu’elles canalisent donc un instrument sélectif dont l’Etat se sert pour guider et diriger les capitaux vers certains secteurs déterminés.
Au Burundi, les incitations fiscales à l’investissement se présentent sous la forme d’exonérations totales ou partielles d’une série d’impôts et taxes au profit d’entreprises jugées prioritaires et censées contribuer efficacement au développement économique et social du pays.
Quelques types d’incitations fiscales
Une fois la décision prise d’utiliser les incitations, on dispose d’un large choix d’instruments.
Mesures pour renforcer la confiance de l’investissement
Parmi les facteurs qui influencent le plus des investissements étrangers dans le choix du lieu de leurs investissements se trouvent la stabilité politique, des conditions favorables pour le transfert de leurs bénéfices et le rapatriement des capitaux, l’absence de discrimination à l’encontre de la propriété, de la participation étrangère et l’affranchissement d’une réglementation pesante.
La politique du commerce extérieur
Comme étant dans les autres pays en voie de développement, la politique du commerce extérieur avec leur taux de change font l’un des raisons déterminantes les plus considérables de l’installation du commerce industriel.
De ce fait, la politique commerciale d’un pays résulte bien souvent des stratégies de compromis entre la volonté s’isoler certaines activités nationales des effets de la concurrence externe et la nécessité de tempérer les velléités interventionnistes des partenaires.
Ainsi, pour atténuer l’impact de la concurrence extérieure, le gouvernement prélève des droits de commerce.
De ce fait, des régimes dérogatoires peuvent être prévus pour favoriser le développement de certaines activités et de certaines régions.
Les prix réglementés
La protection de la production intérieure peut réduire les pressions qui, autrement maintiendraient les prix à des niveaux concurrentiels.
Si un bien est produit par une seule entreprise nationale, l’absence de concurrence des importations peut lui permettre de pratiquer des prix de monopole.
En conséquence, de nombreux pays qui appliquent des restrictions commerciales pour favoriser l’industrie nationale ont jugé nécessaire de faire des contrôles de prix .
Les raisons souvent citées pour justifier ce concours ont cherché à modérer l’implantation, à maintenir les prix des biens de consommations essentiellement à de faibles niveaux, et à permettre aux sociétés de faire des intérêts raisonnables mais non monopolistiques.
Code des investissements
Le code des investissements offre des avantages aux investisseurs, mais également peut représenter un élément important du climat général d’investissement.
Il indique l’intérêt et le désir du Gouvernement de créer un environnement stable pour les investisseurs et souvent il comporte des garanties telles que le rapatriement des bénéfices et l’égalité de traitement des entreprises étrangères, ce qui renforce la confiance des investissements.
Ainsi, le Code des investissements est un élément couvrant des systèmes d’incitations à l’investissement pour le Burundi. Il décrit les avantages offerts, les conditions à remplir et les obligations de l’Etat et des investisseurs.
Le Code des investissements prévoit généralement les avantages fiscaux tarifs aux entreprises qui remplissent certaines conditions, avantages souvent liés à l’importance de l’investissement, au choix du secteur, à la création de l’emploi, à l’emplacement de l’investissement et à l’utilisation des matières premières nationales.
Les infrastructures et services
Une infrastructure inadéquate peut faire obstacle à l’implantation de nouvelles entreprises, en particulier dans les régions les plus reculés d’un pays.
Les routes, les chemins de fer, la production de l’énergie solaire et électrique suffisante et les ports ainsi que les voies maritimes et aériennes sont nécessaires tant pour obtenir les facteurs de production que pour vendre la production.
Beaucoup de gouvernement dont celui du Burundi offrent des incitations aux investissements pour les entreprises qui acceptent de s’établir en dehors des principaux centres afin d’améliorer la répartition du revenu, de ralentir le taux de l’exode rural et d’éviter les effets externes négatifs liés aux grandes agglomérations urbaines.
Cependant, les avantages fiscaux peuvent être inefficaces face à une infrastructure inadéquate ainsi que les exonérations des droits d’importation peuvent être inefficaces face à une infrastructure inadéquate.
Quant aux exonérations des droits d’importation, elles peuvent simplement favoriser une plus grande utilisation des biens importés, ce qui rehausse l’avantage d’une implantation à proximité d’un port.
Merci Maître SAKUBU
Petit à petit l’oiseau fait son nid !
Que Dieu protège le Burundi !
Amen Amen
Les investisseurs étrangers ainsi que les nationaux ont besoin de facilitation de leur business
Bien sûr que oui
C’est cool
Merci beaucoup
Ouii
Merci
Toujours interessant
Merci beaucoup
Interessant
Oui mon frère
Merci beaucoup Maître SAKUBU
Merci beaucoup à vous aussi
Merci beaucoup mon Maître
Courage🙏.
Merci beaucoup à vous aussi mon boss
Très intéressant ,merci bcp .
Merci beaucoup à vous mon frère
Courage
Merci beaucoup
Bon
Oui
Merci bien